Les hypoglycémies iatrogènes : impacts immédiats et à long terme - 24/04/24
Iatrogenic hypoglycemias: Immediate and cumulative impacts
Résumé |
La crainte de l’hypoglycémie est l’un des problèmes majeurs dans la vie d’une personne diabétique quand elle est traitée par des médicaments hypoglycémiants non gluco-dépendants comme l’insuline ou les sulfonylurées. Les hypoglycémies sont classées en fonction de seuils glycémiques (70mg/dL et 54mg/dL) et de leurs niveaux de gravité allant des symptômes adrénergiques qui servent d’alerte aux manifestations neuroglycopéniques dans les formes plus ou moins sévères. Bien que les seuils fassent l’objet de définitions relativement consensuelles, il s’avère qu’elles varient d’une personne à l’autre. L’âge, la durée du diabète, le niveau moyen de l’exposition chronique au glucose peuvent modifier les seuils de ressenti des hypoglycémies. De manière pratique, l’une des situations les plus inquiétantes est celle qui correspond à la disparition des symptômes adrénergiques d’alerte (hypoglycémies silencieuses) et au passage direct vers des troubles neurologiques plus ou moins sévères. En dehors de leurs symptômes immédiats, les hypoglycémies, surtout lorsqu’elles sont sévères et répétées, peuvent avoir un impact sociétal, professionnel (absentéisme par exemple), cardiovasculaire avec une augmentation de la mortalité, psychologique quand elles surviennent la nuit et quand elles entraînent sur le long terme des altérations du langage (chez l’enfant), des performances cognitives ou des troubles graves comme des états de démence chez les sujets plus âgés.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Summary |
The fear of hypolycemia is one of the major burdens in the lifespan of persons suffering from diabetes treated with non-glucodependent glucose lowering agents such as insulin or sulfonylureas. Hypoglycemias are usually defined and graded from moderate to severe according to whether glucose concentrations are below 70 or 54mg/dL with clinical symptoms remaining either purely adrenergic or progressing to neuroglucopenic manifestations. Even though the definition is relatively consensual at population levels, it remains that a large heterogeneity is observed when it comes at the individual level with an increasing variability with age, duration of diabetes and with the patient's averaged degree of chronic glucose exposure. From a practical point of view, the situation can become particularly stressful when the hypoglycemia awareness is impaired and when the loss of adrenergic responses/symptoms brings directly the patient towards severe neurological disorders. Such situations can be exacerbated when patients are exposed to recurrent episodes of hypoglycemia. In addition to their concomitant acute symptoms, frequent and severe hypoglycemic events can have social, professional (for instance, absenteism at work), cardiovascular consequences (associated to an increased risk for fatal events) and a psychological impact, especially when such events occur during nocturnal periods and when they alter the language (in children), brain performances, and cognitive functions with the risk for dementia in older people.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots clés : Hypoglycémies iatrogènes, Niveaux de sévérité, Conséquences
Keywords : Iatrogenic hypoglycemia, Severity levels, Consequences
Esquema
Vol 18 - N° 3
P. 250-257 - mai 2024 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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